Pardon pour l’absence de ces derniers jours mais si vous me suivez régulièrement et que vous êtes en train de me lire sur mon site internet, vous vous douterez bien que cela m’a demandé un peu de travail et pas mal de temps ! (à moi, à mes chers cousins trop balaises ainsi qu’à Axeri, la personne si talentueuse qui a su faire ressortir exactement l’atmosphère que je souhaitais donner à cet endroit, à travers ses photos)
Bref, retrouvons-nous pour une nouvelle revue livresque autour de 2 œuvres.
Seulement deux, me direz-vous ?
Et bien oui car j’ai trouvé que leurs titres se complétaient plutôt pas mal ! (et que je n’en ai pas trouvé de 3ème qui aurait pu s’y greffer. Enfin si. Mais nan.).
Les ignorants – Etienne Davodeau
On repart sur le format Bdéèsque (mon blog, mes néologismes ! 😊). Je vous avais déjà parlé d’Etienne Davodeau dans une précédente revue à travers son livre Un homme est mort qu’il a réalisé avec Kris. J’ai souhaité lire un autre ouvrage car le 1er m’avait sincèrement émue aux larmes. J’ai aussi souhaité savoir si il arriverait à me transmettre la même émotion.
Et je n’ai pas été déçue.
Il s’agit ici de l’histoire de 2 ignorants : l’un sur l’univers de la Bande Dessinée et l’autre sur l’univers des vignerons qui vont échanger leur quotidien et se faire découvrir mutuellement leur monde.
C’est une vraie plongée dans ces 2 milieux, avec toujours beaucoup de bienveillance.
On y découvre l’univers impitoyable des vignerons, notamment ceux qui se battent pour une culture et une vinification en accord avec la biodynamie (https://fr.wikipedia.org/wiki/Agriculture_biodynamique). C’est un milieu où l’on ne se repose jamais. Sur une année, on découvre la taille des ceps, l’attente avec la crainte permanente des intempéries, enfin la récolte avec toujours cette peur que ce soit trop tard ou trop tôt, que la vinification se fasse mal (car peu d’utilisation de soufre), puis la mise en bouteille jusqu’à la dégustation.
De même, on y découvre comment sont choisis les projets dans une grande maison d’édition, et le processus d’impression.
On plonge aussi dans le processus de création de plusieurs auteurs. On y découvre des styles de dessin tous différents qui font passer des émotions toutes différentes. Et surtout, on y découvre que le Dieu Moebius ne plaît pas forcément à tout le monde !
J’ai sincèrement eu le sentiment d’avoir fait de belles rencontres. Et ce sont de belles leçons d’humilité !
Les intéressants – Meg Wolitzer
A sa sortie, ce livre avait eu des critiques dithyrambiques. D’habitude, je me méfie pas mal de ce genre de tapage. Mais le sujet faisant partie de mes prédilections, à savoir l’évolution de différents personnages au sein de l’Amérique des années 70 à ce jour, je ne pouvais pas rester de marbre (un jour, nous parlerons de cette épopée d’Armistead Maupin située à San Francisco. En 11 tomes. Je l’ai dévorée en quelques mois (3 en fait)).
Mais revenons au sujet. Qui sont ces intéressants ?
Et bien c’est un groupe d’adolescents qui se sont baptisés ainsi. Et Julie, rebaptisée Jules ([jouleusse] in english) va faire leur connaissance lors d’un été passé en colonie de vacances baptisée Spirit-in-the-Woods en 1974.
De cette rencontre naitra des amitiés profondes et indéfectibles, des drames, des mensonges, des enfants et nous verrons la vie de ces 6 adolescents se croiser et évoluer durant 40 années, dans une Amérique en plein changement.
Mais peu importe la manière, Spirit-in-the-Wood sera toujours omniprésente.
(Non, je ne vous ferai pas l’affront de vous expliquer POURQUOI il faut lire cette œuvre majeure de Victor Hugo !)
Je vous souhaite de belles lectures !